Slow bloggers, du silence à la prise de parole
Le slow blogging, ce n’est pas complétement nouveau, simplement, la pratique prend vraiment tout son sens aujourd’hui avec l’émergence de nouveaux outils de publication micro-blogging tel un Twitter ou des réseaux sociaux comme Facebook.
Un premier manifesto avait été rédigé en 2006 par Todd Sieling, Software product designer, écrivain occasionnel, photographe amateur (voir photo ci dessous) et bien sûr, blogueur. Mais depuis un premier article de Sharon Otterman Blogging at a Snail’s Pace publié dans le New York Times du 21novembre 2008, puis par Jon Henley dans The Guardian cinq jours plus tard, qui titre The Bloggers who take it one post at time , la pratique du Slow Blogging fait des émules aux quatres coins de l’Europe.
En France, la blogosphère prend le relais depuis le début de l’année 2009 avec de récents billets chez la communiquante Hervie, le blogueur Nicolas Clairembault, repris chez Vincent Abry mais aussi sur le Vide poche de Jeremy Dumont, et j’en passe. Une tendance de fond qui ne s’arrête pas à la blogosphère hexagonale puisque nos confrères anglais, allemand, espagnol et italiens adhèrent aussi au concept.
Samedi dernier, des blogueurs venus des quatre coins d’Europe ont été conviés à Paris, via Balistik*art, pour le vernissage de la Slow Gallery, dédié au phénomène qui s’installe peu à peu dans les différents champs de notre société : slow art, slow fashion, slow movie, slow car. Un cahier de tendances développé sur Buzz2luxe depuis une semaine, car le sujet est vaste. Les blogueurs I Luw Fashion (UK), The Junction (ALL) Frizzi Frizzi (IT), Quarto Derecha (ES) ont pu discerter sur le sujet avec une vingtaine de blogueurs parisiens. En tête de note, leur témoignage et opinions sur la question du Slow Blogging dans un petit reportage vidéo signé Dak Tirak, entre silence et prise de parole.
Un grand merci à James Bort pour avoir immortalisé cet instant avec un très beau man hunting de Hassan / I Luw Fashion.