Levi’s 501 de luxe par Damien Hirst chez Colette
Après avoir lancé une grande campagne Come back pour le 501 Live Unbuttoned Levi’s lance une édition limitée en exclusivité chez Colette. La marque s’est associée avec le nouveau pape du pop, Damien Hirst, qui continue de poursuivre son art d’affaires après son indécente vente chez Sotheby’s. Vous aviez raté cette (sur)enchère ? Séance de rattrapage chez Colette donc, avec des T-shirt estampillés crâne coloré pour snober la crise, avec tout de même quatre modèle 501 vendus 15 000 euros pièce. On trouvera également un modèle très précieux du 501 Gold edition, avec les boutons en or de 24 carats, pour vivre unbuttoned et en plus faire bling bling. Quand on pense que, historiquement, le jean était le bleu des ouvriers américains, ça calme.
4 thoughts on “Levi’s 501 de luxe par Damien Hirst chez Colette”
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Un 501 à 15 000€ …mmm… En tout cas c’est un bon positionnement pour Colette, devenir une galerie d’art, où l’art serait la mode, récupéré par les artistes. Le marché se mord un peu la queue et c’est ça qui est drôle et novateur. Décloisonnons ! Enfin… ce qui reste à décloisonner.
Tout à fait d’accord, ce qui est novateur, c’est qu’aujourd’hui plus qu’hier, on ne sait plus qui fait quoi, qui va où. Ce que nous devons accepter c’est ce nouvel état de fait.
Ce qui est important et le plus difficile, c’est d’avoir une vraie sensibilité « artistique » que l’on puisse appliquer de façon transversale à différents domaines et qui nous permette de travailler avec de vrais experts.
On a aujourd’hui des gens qui sont à la fois DJ, architecte, styliste, etc. mais peu, sauf les génies peuvent faire état d’une expertise dans tous ces domaines.
Sinon les tee-shirt sont à combien ? :^)
@James bort : 501 à 15000…ils auraient dû faire à 501.000 € un jean Damien Hirst baignant dans du formol, ça aurait été plus lucratif. En attendant, beau coup pour Levi’s qui ne se la joue plus trop contre culture ou rock, mais pop bling bling. ça, c’est nouveau.
@Christian : oui, la direction artistique ou le management d’art ou encore l’art d’affaires et un nouveau champ créatif spéculatif. La créativité à le droit, voir le devoir d’être transversal car l’esprit ne se limite pas au support. Ce qui se passe, c’est plutôt l’effet de licence « signature » ou pseudo collaboration « people » à tout va qui est dangereux. ça a déjà (presque) tué le Luxe et ça commence à contaminer l’art. Enfin bon, il nous restera les dessins d’enfants scotchés sur le frigo pour nous rappeler que l’art, c’est d’abord une émotion….(sinon tapes Tshirt + Colette + Damien Hirst + prix sur google, je ne connais pas le montant !)