David Lynch, artiste global, musicien, cinéaste et plasticien, à mis en scène onze vitrines pour les Galeries Lafayette, inaugurées avant-hier lors du vernissage au grand magasin, dont le brouhaha était tout de suite perceptible sur Twitter. L’exposition baptisée « Machines, Abstraction and Women » sont onzes fenêtres ou portes d’entrées à l’intérieur de l’univers labyrinthique de Lynch. À travers cette exposition, il cherche à provoquer un sentiment d’angoisse chez les spectateurs « Je n’ai pas voulu entrer dans une catégorie bien rassurante. Au contraire, j’ai tenté de prouver comment l’art a besoin de s’extirper de toute frontière » confie-t-il en toute franchise.

Ainsi, les spectateurs pourront découvrir depuis les grands boulevards, des installations sophistiquées et inquiétantes extirpées tout droit de Lynchland. Des vitrines à effet mirroir qui, comme ci-dessus, renvoie autant à Le Cri de Munch qu’au Septième Sceau de Bergman : un masque mortuaire traversé par un train marchand qui s’engouffre par la bouche, pour ressurgir ensuite sur notre tunnel rétinien. Un façon d’interpeller l’oeil de la consommatrice hypnotisé dans son shopping ?

A l’issue de l’exposition, les pièces seront vendues aux enchères par Christie’s au profit de la Fondation d’entreprise PPR pour la dignité et les droits des femmes. Une quarantaine de lithographies signées par le réalisateur de Eraserhead sont également présentées au premier étage du magasin, au cœur d’une installation surnommée I see myself. Pour ceux qui comme moi n’ont pas eu la chance d’être présent au vernissage, voici un Making of de l’exposition avec une interview de David Lynch trouvé sur Tribeca75 TV

Crédit Photos : Café Mode

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